Burn-out et dépression au travail


Non classé / Thursday, May 6th, 2021
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Mon travail me passionne et me fait vibrer.  Presque comme dans un conte de fées, c’est un métier que j’ai choisi  avec beaucoup d’amour il y a bien longtemps, quand j’avais 11 ans et demi! Et ce choix s’est fait, envers et contre longues études, risques élevés de chômage, travail précaire (CDD, temps partiels,…) et salaire loin d’être fou.
Tout cela m’importait peu, j’ai tout fait pour obtenir mon diplôme puis, le Graal suprême: un poste à temps plein en CDI!

A chaque fois que des parents me disent merci parce que leur enfant va mieux, je suis ravie d’avoir participé, à mon échelle à l’amélioration de la vie de quelqu’un. C’est bien sûr avant tout l’enfant, ou le parent que j’ai accompagné qui a fait le travail et l’espace thérapeutique. Mais si j’y ai contribué, même à minima…c’est tellement tellement gratifiant. Quand je reçois un retour sur cet enfant qui a moins de problèmes à l’école,  pour qui les relations familiales se sont apaisées…j’ai l’impression de m’envoler. Parce que finalement, c’est possible de dénouer des souffrances, parce que cela me fait croire en la résilience, au pouvoir du lien soignant/soigné et en fait à la force des relations humaines, tout simplement.

Cela donne beaucoup de sens à mon travail au quotidien.

Avec tous ces éléments  de mon côté, (choix de mon travail, travail qui a du sens, réussite de concours, stabilisation professionnelle, etc…) j’étais persuadée de ne jamais être concernée par le burning-out et la dépression au travail…

MOUHAHAHAHA!

Quelle petite chose naïve j’étais!

Oui, parce qu’il y a deux ans de ça, j’ai vécu les plus mauvaises années professionnelles et ai littéralement touché le fond. J’étais tellement dégoûtée de mon travail que je devais me doper en mettant la musique à fond dans la voiture sur le trajet (Merci les Jackson 5, Earth, Wind and Fire et tant d’autres groupes inavouables ici).

Jusqu’à ce que mon corps s’immobilise un jour totalement et m’apprenne l’essence de la signification de l’expression “être cloué au lit”. Je ne pouvais plus rien faire, ma tête était vide et je sentais juste un grand sentiment de désespoir.

J’en ai tiré la conclusion que le burn-out nous concerne tous:  job imposé ou passion, salarié ou à son compte,…Cela peut arriver à tout le monde.

Au moment où tout cela m’a submergé, heureusement que je connaissais la méditation.

Elle m’avait appris l’importance de s’arrêter quand tout autour de soi est si agité. Ne plus lutter ou chercher à nager à contre-courant mais simplement être-là, avec et pour soi-même.

Je me suis demandée comment j’aurai survécu à cet épisode de ma vie sans la méditation. Et c’est là que j’ai pensé que cette pratique devait être enseignée aux soignants pour qu’ils puissent y avoir recours pour faire face à la complexité de leur travail.

Si vous pensez aussi que vous manquez d’outil dans votre quotidien, venez nous rejoindre!

Avec la génialissime, créative et pétillante Saskia Vulpian , orthophoniste, auteure, blogueuse (quelle chance de l’avoir rencontrée!), nous souhaitons vous transmettre des outils qui nous ont été utiles quand nous étions au creux de la vague.

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