Kyan Khojandi (j’avoue, j’ai dû rechercher sur le web pour écrire son nom), a télétransporté hier soir les marseillais dans un univers différent. Celui du rire, bien sûr, mais pas n’importe lequel : prolongé, sincère partagé et répété !
Un rire PSPR de 600 personnes, c’est comme de la drogue. Tu kiffes. Et t’en re-veux. Vite.
Il a une méthode simple mais efficace: il observe un événement banal ou tragique, il déconstruit et en reconstruit un truc…trop marrant. J’aurais bien aimé voir la tête de ses constructions en légo quand il était petit. Peut-être pas en fait.
Il y avait quand même un truc étrange: dans la salle, que des trentenaires. Premier spectacle que je vois comme ça. D’ailleurs j’avais pas dit à mon copain ce qu’on allait voir et il me demandait: “mais quel musicien peut rassembler QUE des gens de notre âge?”.
Ce contexte générationnel (même si bien sûr je n’ai rien contre les non-trentenaires) et le fait qu’il arrive à créer sur scène une ambiance intimiste (je sais, ça aussi c’est bizarre l’association scène et intimiste), m’ont donné vraiment l’impression de passer une « soirée entre potes ».
Qu’il réagisse avec de l’impro à tout ce qui se passe dans le public doit aussi y être pour quelque chose. Le pauvre gars qui est allé aux toilettes au milieu du spectacle. Il a pris. Pourtant, même quand il clashe il reste sympa.
Parce que Kyan c’est aussi ça : le bon pote qu’on aimerait tous avoir.




ça donne envie d’y aller!
Oui, ça donne envie d’y aller ! une soirée de potes-inconnus !! ça fait du bien ça : par le rire de se sentir proches de gens qu’on ne connait pas ! il réussit donc un chouette tour !
Merci Marion! J’adore tes commentaires, ça donne l’idée d’une thèse sur la possibilité de tisser un lien à partir d’un partage sensoriel…;)